Un spleen Bien loin d'être Idéale. J'en arrive même à m'endormir devant un jour une histoire d'M6. J'ai commencé le Goncourt, Alabama Song de Gilles Leroy. C'est pas mal, ça me distrait bien. Je pense que les effets secondaires du bac blanc se font enfin ressentir. J'étais tellement à fond dans mes révisions que ne plus rien faire d'un coup me plonge dans un état semi-comateux. Si Agathe n'était pas rentrée hier je crois que je me serais endormie à 8h, c'est pour dire! En plus les échanges bactériennes de samedi soir m'ont offert un bon vieux rhume. saletés. Je recommence à rêver d'un pays qui me plait tant! Je crois que j'ai besoin de changer d'aire de voir de nouvelles personnes. De rencontrer de nouvelles personnes. Et je sais bien que c'est pas en écoutant ma vieille musique de rock que je vais sortir de ma nostalgie. EN faite oui je  suis bien dans cette nostalgie. Le mail de Luc m'a fait bien sourire. Je ne sais plus si j’ai envies de l’écrire cette lettre. C'est fou ça, je passe d'une envies de nouveauté à un état de remord intégrale. En espérant que ce soit la fin de ma crise d'adolescence. J'avance puis je recule de 2 pas. Je sais pas ce que je veux. Je suis bien lunatique en ce moment.

Parfois que je vis comme ces gens qui raffolent d'une bonne crème glacée. Elles en ont très envies, et succombent à son plaisir. Mais une fois qu'elles l'ont finies, elle culpabilisent en pensant aux kilocalories qu'elles ont ingurgitées. C'est triste de penser comme ça. On ferait mieux de toujours en profiter, de faire tout ce que l'on veux . De pas se soucier de ce que pense les autres. Il y a toujours des gens bourrés de principes qui t'arrêtent et te jugent. Il faut croire que la morale dépasse bien souvent la raison pour ces gens là.

Je m’en retourne à Zelda Sayre en espérant ne pas finir comme elle.

Musique: You can't stop me now des Libertines