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Vendredi 28 Mars 2008, vers 16h57, bâtiment A , Lycée St Martin Rennes
29/03/2008 15:08
Parfois l’annonce de la mort de quelqu’un est plus effroyable que la mort elle-même. Ils sont passés près de moi. Deux personnes pour les soutenir, tout les six. Le directeur très impressionnant et eux. Cela à refroidit tout le couloir. Personne ne savait ce qui c’était passé mais au fond on savait tous que quelque chose de terrible venait de se produire. J’ai lancé des regards inquiets, on m’a répondu par de l’étonnement et de la frayeur. J’était pétrifiée. Moi qui voulait simplement mon attestation. Signé par la main de Mr Jouatel. Des profs lui ont demandé ce qui c’était passé. Marqués eux aussi par ces larmes. Il leur a répondu que tout les deux venaient de perdre leur papa, cet après-midi. Elle est en première et lui en seconde, ils sont frères et sœurs. Ils n’ont pas réussi à joindre la mère alors c’est l’oncle et la tante qui sont venus les chercher. Des rumeurs, des incompréhensions. On ne comprend pas comment ça peut arriver à des gens que l’on croise tout les jours dans les couloirs. C’est terrible. Je fini par recevoir mon attestation. Tristesse dans les regards. En sortant de l’établissement, le directeur entre dans le secrétariat. Où sont-ils ? On repense à ce que l’on viens d’entendre. Ça fait mal de voir les autres souffrir. Mais je ne sais pas si j’ai envies de les revoir. C’est humain, je pense. Personne ne s’y attendait, je ne mis attendais pas. Marie-Jo était à la sortie du lycée. Je lui avoue ma terreur. J’apprend qu’elle ressent ce sentiment étrange elle aussi. Le directeur ne sait pas lui non plus comment réagir. Je rejoins mes amis. J’en parle, je raconte ce qui c’est passé. Ça me soulage un peu, mais tout le monde ne comprend pas. Je fini par oublier 5 minutes. Puis je me met à relater tout ça à Antoine. Abasourdit, il comprend que celui qui vient de perdre son père est dans sa classe. Il s’appel Etienne. Ça lui fait peur à lui aussi. Leur voiture passe près de nous. Une voiture assez grosse qui comporte au moins six places. On est tout près d’elle. Je voie la jeune fille en pleure. Je ne peux pas garder mes yeux sur elle. Je suis trop gênée. J’ai de la peine, pas au temps qu’elle mais ça me rend triste. La voiture s’éloigne. J’oublis. Il m’a fallu le raconter à beaucoup de personnes. On oublis les visages tristes un moment. On s’occupe. Puis ils réapparaissent. Soutenus, entraînés presque vers la sortie. C’est culpabilisant. Mais on se dit, pourvus que ça ne nous arrive pas à nous, à soi. Pauvre Antoine qui subit les interrogations des autres élèves de sa classe. Mais on ne sait rien de plus. Je n’aurais pas du entendre ce qui a été dis. Voir ce malheur. Mais j’y étais, j’ai eu peur. J’y repense, je ne sais pas si je vais oublier. D’ici quelques jours. Et puis arriverons des nouvelles, des rumeurs qui circuleront dans le lycée. C’est terrible la vie. C’est passé si près de moi, je me sent si concernée. J’espère, je ne veux pas connaître de si grands bouleversements. Je suis désolée pour eux. Je me repasse les endroits où j’ai croisée la jeune fille Laure Hélène je crois. Je veux me souvenir d’elle qui riait ou souriait. Je ne la connaît pas, j’ai pourtant l’impression d’avoir pénétrée dans ses sentiments, dans un endroit que je n’aurais pas dû. Je suis gênée. Je suis triste. Je suis désolée. Il n’y a pas de mots pour exprimer ce qui c’est passé quand je les ais vu passer devant moi.
Commentaire de anais (13/04/2008 23:49) :
queskon en fait des trucs au repetition du roi danse c fou ptdr
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Commentaire de anais (13/04/2008 23:51) :
je taime ma sara
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Commentaire de Géraldine (17/04/2008 16:22) :
Sarahhhhhh , trop marrant
Antoine vient de faire un skyblog , attends , je te passe l'adresse
xxtoitoinexx .
C'est vrmt pliant :D
( J'adhere toujours pas à ta musique sinon :D )
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